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Review : viewtopic.php?f=32&t=12946&p=206020#p206020
2083 pièces, 200€. Mouvement du nez et déploiement des trains d'atterrissage. J'aurais le plaisir, que dis-je, le privilège, de vous le présenter en avant première, dans 2 semaines. |
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Si j'étais vraiment tatillons, faudrait que la visière rentre dans le nez
Mais bon c'est infaisable a cette échelle, et il a l'air plus que réussi ca sera presque un day one pour moi |
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Voila un set qui me plais,
les sorties des réacteurs sont carrés sur le vrai!. sur les ailes il ont omis de différencié rouge et vert. le nez, difficile de faire mieux. J attends avec impatience la review « La vraie connaissance est de connaître l'étendue de son ignorance. »"Confucius"
Ma collection ; |
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Je suis très curieux de savoir comment a été pensé la structure des ailes afin de les rendre assez rigide pour ne pas ployer sous l'effet de leur propre masse. Les ailes sont, pour l'essentiel, de l'empilement de briques, m’est d'avis qu”elles doivent faire leur poids.
Le mécanisme du train d'atterrissage est très compacte. Ils ont dû en chier de la science pour le caser dans un si petit fuselage. J'ai cru, au début, à un simple mécanisme pignon et vis sans fin mais à priori il a l'air plus complexe que ça avec système à biellette et tout et tout. Le nez à l'air réalisé au plus simple avec une articulation à crans... efficace et sans chichi, c'est bien pensé malgré le raccourci nécessaire de la verrière du mode supersonique rendu fixe. Une vue de dessus aurait été pertinente... De dessous aussi d'ailleurs, je crois bien qu’ils ont intégré la roulette de décollage en bout de queue. Quelle dimension fait-il hors socle ? Sera-t-il sérigraphié intégralement ? |
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C'est clairement joli, les fonctions ont l'air bien fichues... Je pense que je serai tenté mais que je passerai mon tour : je n'ai juste pas la place d'exposer un joujou pareil !
Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose. (Pierre Dac)
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Je comprends ce qu'ils veulent dire bien qu'on soit éloigné d'un carré stricto sensu.
La photo montre l'un des premiers prototypes. Les appareils suivant avaient des inverseurs de poussée qui avaient une forme se rapprochant de carrés très arrondis dans les coins quand ils sont en position ouvert pour la propulsion. Ceci dit, les cylindres noirs qui forment la sortie des réacteurs sont relativement grossiers mais difficile de trouver une alternative à cette échelle. C'est certainement le meilleur compromis. |
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Cool ! Lego a prévu la bouteille de peroxyde d'hydrogène ou de percarbonate de sodium avec ? Au bout de quelques années, ça fera un beau Concorde couleur tan :-D
Ou alors à conserver à l'abri de l'oxygène et des U. V. , ce qui est un peu compliqué pour un modèle à exposer...Je vais en prendre 1 ou 2 quand même pour les revendre à Noël quand ils seront épuisés ! La différence entre les adultes et les enfants c'est le prix de leurs jouets...
La critique est facile, l'art est difficile. |
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Ce qui frappe, c’est la taille gigantesque de ce Concorde ! ce qui n’est en fait pas une bonne nouvelle, dans la mesure où celui-ci brille plutôt par sa beauté et son élégance. Pour moi, cette reproduction rend bien à une certaine distance, mais l’avant manque de fluidité et de clarté.
Dommage aussi d’exposer les toilettes de la cabine, au lieu du galley par exemple. Ma collection sur Brickset : http://brickset.com/sets/ownedby-Sectumsempra
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Avec un MOD des stickers concorde Air-France Pour le coup, la seule livrée possible sans stickers sur plusieurs pièces ou sérigraphie avec tout plein de trous est celle choisie par Lego; c'est en plus la livrée d'origine, celle de préproduction Les livrées British Airways : Les livrées Air-France : L'avantage de ce choix de livrée n'est de ne pas prendre partie, ni de faire un partenariat avec une des deux compagnies. La livrée Pepsi ou Singapour Airlines n'étant pas pertinentes bien sur. Geai Mocceur
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Hello !
Aujourd'hui, le Concorde est dans la place. Lors des rumeurs et premiers leaks sur le Concorde, j'avais une certaine appréhension quant à la commercialisation d'un tel set. Parce qu'il faut être honnête, en France, depuis une vingtaine d'années, le Concorde est surtout connu pour avoir été à l'origine d'un terrible accident qui a fait 113 victimes... Puis après avoir rapidement reconsidéré la chose, je me suis dit qu'on ne pouvait pas réduire le Concorde à ce seul crash. Car le Concorde, c'est une vitesse de croisière de 2145km/h, et un record à quasiment 2400km/h. Pour un avion de ligne conçu dans les années 60, je ne sais pas si vous vous rendez compte un peu de ce que ça représente. A titre de comparaison, le Rafale, un avion de chasse beaucoup plus récent, ne va même pas à 2000km/h ! Le Concorde, c'est aussi le luxe comme jamais vu auparavant dans un avion. A bord, déguster du caviar et du Champagne, c'est la norme. Le Concorde, c'est aussi une expérience inoubliable quand on est à bord. Il volait entre 16000 et 18000 mètres d'altitude, soit quasiment le double des autres avions. A cette altitude, la vue au hublot est dingue. A titre d'exemple, vous pouvez par exemple voir la rotondité de la Terre. Enfin, le Concorde, c'est un design de folie. C'est certainement le plus bel avion de ligne jamais produit, et qui lui a valu le surnom "L'Oiseau Blanc". Son design sera d'ailleurs en grande partie repompé par les Russes avec le Tupolev Tu-144. Je ne sais pas vous, mais quand je regarde le Concorde et que je vois son allure, son prestige, sa technologie et sa fin tragique, je me dis que c'est le Titanic du ciel. Développé conjointement par Airbus et British aérospace, le Concorde ne sera produit qu'à 20 exemplaires. C'est donc un avion très exclusif. Son exploitation débute en 1976 et s'achève en 2003. Le cout du carburant fait que l'avion n'est plus rentable. Et il n'est plus possible d'augmenter le prix des billets : à cette époque, un billet Paris-New York en Concorde, c'est 8000 euros dans le meilleur des cas. Huit mille euros !!! Oui, à ce prix là, vous comprenez qu'on peut vous offrir le caviar et le Champagne... Bref, je ne vais pas vous mentir, c'est avec certaine impatience que je m'attaque à ce Concorde #10318. Voilà les infos du set : - 2083 pièces - 200€ - sachets numérotés de 1 à 21 - pas mal de pièces sérigraphiées, et aucun sticker A priori, on va passer un bon moment. Avant de se pencher sur la construction, on passe par la case "nouvelles pièces" sans prendre 20 000 Francs. Ce que tout le monde a remarqué lors de l'annonce officielle, c'est bien sûr le nouveau pare-brise. Comme vous pouvez le voir sur l'épaisseur des bords de la pièce, il est bi-injecté. D'un point de vue industriel pur, la pièce est vraiment de superbe qualité ! On trouve aussi un nouveau parebrise. Il ressemble énormément à celui-ci : https://www.bricklink.com/v2/catalog/ca ... =62360#T=C . Mais il est en 4L de large. Il est certain que Lego lui trouvera de nombreuses autres applications, notamment avec des coloris non transparents. Il n'y a qu'à voir comment a été réutilisé le 62360 dans moult sets. On a un nouveau cône de diamètre 4L à 3L. et faisant 3 briques de haut. On notera qu'il est évidé. C'est avantageux ou pénalisant selon les cas. Gageons qu'il y a plus de cas où c'est avantageux. On trouve également une brique inverted. Cette brique a plutôt vocation à faire des jolies finitions arrondies sans avoir à retourner systématiquement la construction, ce qui est parfois délicat voire impossible dans certains cas. edit : on me dit dans l'oreillette que le parebrise 4L courbé et la slope curved inverted ne sont pas nouveaux mais simplement très récents. /edit Enfin, et j'ai oublié de la photographier, on a la slopes 6x1x1. C'est une nouvelle pièce qui permet ENFIN d'avoir une pente beaucoup plus douce que la 1x4 classique ( https://www.bricklink.com/v2/catalog/ca ... ge?P=60477 ). Techniquement, la pièce n'est pas nouvelle sur ce set puisqu'elle est présente sur le Star Wars 75364 commercialisé le 1er Septembre, alors que ce Concorde ne sera commercialisé que 6 jours plus tard. Allez, on utilise nos petits doigts musclés et on ouvre les sachets. Sachets 1, 2 et 3 : On monte l'aile comme un mur, ni plus, ni moins. Sur la face inférieur, on a un habillage en SNOT ; technique que l'on retrouvera sur la plupart de la construction. Dessus, on a déjà le coeur du mécanisme du train d'atterrissage qui apparait : une VSF entraine un 20t double bevel. Et le double bevel permet d’engrener 2 12t simple bevel : un pour chaque train d'atterrissage. A la fin du sachet 3, la notice nous fait construire des sortes d'arcs-boutants qui se fixent là où iront plus tard les réacteurs, et qui servent à stabiliser l'aile qui, pour rappel, est construite comme un mur. Au fur et à mesure de la construction, on sera amenés à plusieurs reprises à ajouter et retirer des cales orange avec pour seul but de stabiliser le modèle pendant la construction. A la fin du montage, ces pièces orange ne seront pas utilisées et feront partie des extra parts. Sachets 4, 5 et 6 : On continue de monter le mur l'aile avec du SNOT pour habiller. Mais surtout, on fait les trains d'atterrissage arrière. La tringlerie est délicate et fortement sujette au jeu lorsqu'elle est en cours de déploiement. Mais une fois les trains déployés totalement, on a un point de rebroussement qui permet aux trains de très bien supporter le poids de l'avion. La cinématique de déploiement est aussi particulièrement réaliste. Il conviendra aussi d'apprécier la façon dont les ailes ont été évidées pour y loger les trains d'atterrissage repliés, sans pour autant compromettre le fuselage sur le dessus de l'aile. Sachet 7 : On revient sur la partie supérieure. Outre le fuselage, on intègre l'axe qui permet de mener le mécanisme du train d'atterrissage vers l'avant de l'appareil. Après la vis sans fin, on a un axe avec un 12t à son extrémité, un 20t en contrebas, et un nouvel axe qui file droit devant. Sachets 8 à 11 : On poursuit l'aile à l'avant de l'appareil avec encore une fois pas mal de SNOT. Trois choses à noter ici : - l'axe Technic qui amène le mouvement comporte une liaison de type + + . Concrètement, cela produit un clutch linéaire. La présence de ce dispositif de débrayage n'est pas tout à fait claire car les trains avant et arrière n'ont pas vocation à fonctionner indépendamment. On peut imaginer que ça évite de faire forcer les trains arrière si le train avant, plutôt fragile, est chahuté. On peut aussi imaginer que ça permet à l'un des trains de finir sa course si les fins de course entre les trains avant et arrière ne sont pas exactement les mêmes. Mais après étude minutieuse du mouvement, il ne m'a pas semblé voir un tel décalage, même minime. Bref, si vous avez un avis sur la question, vous savez quoi faire. - le train avant est mis en mouvement par VSF + 8t. Irréversibilité assurée, tant que le Concorde roule en avant comme dans la réalité (la marche arrière n'était pour ainsi dire jamais utilisée). S'il vous prenait l'envie de faire rouler le modèle en marche arrière, le train avant a alors tendance à pivoter, et le sens des frottements avec le sol va mécaniquement aller dans le sens d'un repli. Pour être précis, la VSF assure donc une irréversibilité, mais on n'a pas de point de rebroussement - enfin, aspect purement lié aux techniques de construction : j'ai bien aimé la façon de retourner le montage avec des clips et ces pièces . Ca permet d'avoir des tenons vers le bas sans avoir à déployer des moyens de grande ampleur. Sachets 12 et 13 : On poursuit le fuselage sur les parties supérieure et inférieur de l'avion, et on termine les trains d'atterrissage. Vous remarquerez la façon dont est fixé entre les 2 trains d'atterrissage pour faire une séparation. Habile. Sur la partie supérieure, on a un intérieur aménagé, avec 12 sièges trop choupi , un petit bout de galley (les cuisines, ou à tous les moins des rangements), et 2 toilettes. Et la façon dont les toilettes suspendus ont été réalisés, j'adore ! Vous remarquerez que les nombreux tenons sur les plates rouges n'ont pas prise dans le fuselage amovible. Donc ce dernier se retire sans trop de souci. Une fois le modèle terminé, on repère également sans trop de mal la partie "décapotable" puisque c'est la seule sans hublot. Comme sur le vrai Concorde, d'ailleurs. Sachets 14 et 15 : On fait les 2 réacteurs. C'est assez basique. On a un peu de SNOT, tout au plus. On attache chaque réacteur sur les clips qui avaient au départ servi à attacher les cales orange. Chaque réacteur tient par 3 points d'attache. Ce n'est pas une fixation d'une solidité à toute épreuve, mais pour l'utilisation qu'on est censé faire du Concorde, ça suffit largement. Sachets 16 et 17 : Encore un morceau de bravoure de la part du Designer qui a pondu ça... Ca part littéralement dans tous les sens afin d'habiller chaque face. Des tenons dessus, dessous, à gauche, à droite. Le sous-ensemble supérieur est tenu par un clip et le nez est articulé avec une articulation à crans. L'engrenage inclut dans le nez n'a pas de vocation mécanique. Il permet juste, en partant de pins Technic 3L, de déboucher sur une base de fixation carrée en mettant 2 demi pin. Ca aussi, fallait y penser... Le module est ensuite attaché avec des pins, et verrouillé avec l'habillage. Le coup classique. Sachets 18 et 19 : La queue de l'appareil est aussi un moment sympathique. On notera : - une structure de largeur impaire pour que la largeur de la base de la queue corresponde bien à la largeur du fuselage principal - un axe articulé avec un cardan afin de ressortir à l'arrière. Le cône de la queue fait donc office de molette des trains d'atterrissage. D'un point de vue de l'intégration, c'est absolument génialissime. L'ensemble se fixe en gros comme le cockpit à l'avant. Sachets 20 et 21 : On termine en douceur avec les volets, l'empennage garni de SNOT, et le présentoir. S'agissant de l'empennage, la construction permet d'avoir une double orientation. Je vous avoue que je trouve cela curieux et que j'ignore si le vrai Concorde présente une configuration similaire. Quoiqu'il en soit, pour un oeil novice, ça fait bizarre ! Et voici donc le modèle terminé : Ma foi, c'est joli, non ? On retrouve complètement la fluidité et le caractère tranchant du Concorde. De part la nature même de l'avion, le niveau de détails n'est pas stratosphérique, mais les sérigraphies intégrales permettent vraiment d'atteindre le next level en termes de rendu. Les hublots sérigraphiés me paraissaient petits, mais en fait, non, c'est rigoureusement proche de ce que l'on observe sur l'original. Il aurait pu être cool que les portes soient sérigraphiées, mais je suppose que Lego a fait l'impasse afin de ne pas différencier les métapièces sérigraphiées sur la partie supérieure. C'est plus simple pour la production, et ça évite aux constructeurs du dimanche de se mélanger les pinceaux. L'intérieur est tout mignon, et carrément fidèle avec - seulement - 2 paires de sièges dans la largeur. Et oui, le Concorde a un aménagement intérieur très exigu ! Le nez, de près, on voit bien que tout n'est pas parfait. Mais à moyenne et à longue distance, ça fait parfaitement le job. Globalement, difficile d'être critique à ce niveau tant le résultat obtenu est bon par rapport à la complexité de la forme et de la fonction à reproduire. Le truc qui me chagrinait un peu à l'annonce officielle, c'était l'aspect un peu blocky à l'aplomb du mot Concorde. Mais franchement, sur le modèle final, ça saute pas aux yeux, d'autant plus si on regarde le set un peu de dessus. A l'arrière, c'est un sans faute. Tuyères de sortie, volets mobiles, queue conique, empennage. Rien à redire, tout est parfaitement ajusté. Il est même assez dingue de voir que le cône est bien intégré de biais afin que sa ligne supérieure suive une ligne horizontale. La molette dans la queue, je vous ai déjà dit que je trouvais ça génial. Quant à la livrée, c'est un peu moins sexy puisque Lego à opté pour la livrée du prototype 002. Ce n'est certainement pas la livrée la plus jolie, mais elle a 2 avantages majeurs : - elle évite de prendre partie pour quelconque compagnie ou pays, et permet donc de contenter tout le monde - et surtout, le design très horizontal du graphisme est de loin le plus simple à reproduire par rapport à British Airways ou Air France qui nécessiteraient de nombreuses pièces sérigraphiées face à l'impossibilité de faire un rendu propre en briques. Vu de dessous. On retrouve bien le Concorde que l'on connait : un nez abaissé pour voir la piste, des trains d'atterrissage particulièrement grands, et des réacteurs aux formes très géométriques. L'inclinaison du modèle sur son socle donne aussi une sacrée gueule au set. On a vraiment l'impression que la maquette est sur le point de s'envoler. La face inférieure est plutôt clean. Au niveau du train avant, si on compare au reste, c'est assez dépouillé. Mais rien de dramatique en soi. Un petit focus sur les détails sous le vaisseau l'avion. Admirez comme les trains d'atterrissage se replient. Quelle délicatesse... Et la queue, impeccable même dessous. Vous noterez d'ailleurs la petite roue que l'on peut déplier, et qui permet à la queue de ne pas pouvoir heurter le sol quand l'avion atterrit. C'est ce qu'on appelle le petit plus ! Et un petit zoom sur la plaquette avec une impression d'une qualité irréprochable. S'il est vrai que le socle s'insère au bon endroit pour équilibrer l'avion, on ne peut pas pour autant dire que le modèle final soit d'une grande stabilité. Avec un porte-à-faux de quasiment 60 cm à l'avant et un seul pied, vous vous doutez bien que l'ensemble est loin d'avoir la stabilité d'un MF UCS ou d'un ISD UCS. Même l'AT-AT UCS est peut-être plus stable. D'un point de vue du design, ce socle bicolor marron et gris clair n'est pas très heureux. Le gris clair seul aurait pu faire le job en rappelant le côté mécanique des trains d'atterrissage. Le noir aurait aussi pu être une option intéressante, notamment avec l'écriture dorée. Mais le marron, franchement, j'aime pas. Je sais que le Concorde est un avion des années 60 - 70 où le marron kitschouille était très en vogue. Mais même avec ça à l'esprit, je ne m'y fais pas : je trouve ça moche. Et le truc dommage, c'est que la plaquette est sérigraphiée sur une tile inverted marron. Donc même si on voulait commander les pièces à l'unité pour changer la couleur, bah on se retrouverait vite coincé... Autre truc que je n'avais pas remarqué au départ : les unités en pieds, en livres et en miles. En 2023, c'est complètement abusé de nous sortir un produit à vocation internationale avec ces unités à la con au motif qu'elles sont encore utilisées par les Américains et les Anglais... Dans le genre "truc relou", on a aussi les 2 petites situées sur l'axe médian dessus et dessous l'appareil. Elles sont certainement très réaliste, je n'en doute pas. Mais coincées entre 2 tenons, elles sont hyper fragiles. Si on manipule le set sans faire réellement attention, on les retrouve systématiquement par terre. A ce titre, il faut aussi faire attention à la longueur du set quand on le swoooooshe. Il est vraiment très long, et en passant un porte ou en traversant un couloir, on a vite fait de taper le nez ou la queue. Et on ne peut pas dire que ces parties soient forcément très solides. Autre sujet inévitable sur un produit de ce genre : la taille. On a affaire à un gros morceau. C'est loin d'être aussi volumineux que le Titanic, pourtant, ça me parait plus difficile à exposer. Sur son socle, le modèle occupe 102 cm de long, 43 cm d'envergure, et 30 cm de haut. Et, je le répète, avec une stabilité toute relative. C'est un paramètre important, notamment par rapport au Titanic très stable et dont on imagine mal le faire tomber malencontreusement par terre. Vu la forme du modèle, je ne peux pas m'empêcher de penser que ce modèle mérite d'être exposé en étant accroché au mur comme le Batwing 76161 ( viewtopic.php?p=199131#p199131 ). Primo, c'est ultra stylé. Et secondo, ça économise une place de dingue ! Quand l'avion est accroché au mur, la longueur devient la hauteur et passe à 106 cm. Quant à la hauteur, elle devient en quelque sorte la profondeur, et elle est portée à seulement 16 cm. Gros gain de place ! Un seul hic, et pas des moindres : pour le moment, je n'ai pas repéré de possibilité d'attacher le Concorde par la trappe du train d'atterrissage avant. Autre aspect difficile à pondérer avec si peu de recul mais qui ne doit pas être éludé (et dont aucun site ne vous parlera à part TechLUG ) : avec le porte-à-faux gigantesque à l'avant et aussi dans la largeur, il y a tout de même une probabilité non négligeable que le modèle cintre avec le temps. Ce genre de problématique est difficile à évaluer, mais une chose est sûre : en accrochant le modèle au mur comme un tableau, cette potentielle problématique est définitivement écartée, tant dans la longueur que dans la largeur. Il reste aussi l'option de l'exposer sans le socle, avec les trains d'atterrissage sortis. Sur le papier, c'est safe. Mais ça n'a pas fière allure (bien que ce soit la solution que j'ai retenue chez moi ). Au final, c'est un très beau modèle qui, de ce que je peux en dire, tient ses promesses. La construction est très intéressante, avec un bon mix de technique studful et de mécanique, le modèle sort de l'ordinaire, jouit d'une bonne prestance, le tout avec une bonne fidélité à l'originale, notamment du fait des sérigraphies (accessoirement, il semble que la sérigraphie totale soit désormais acquises sur les produits de ce calibre ; tant mieux !). L'intérieur est aussi un plus appréciable. En intro, je disais que le Concorde était le Titanic du ciel. Je maintiens cette comparaison qui me parait parfaitement appropriée pour évaluer ce 10318. A la fin de la construction du Concorde, on ressent globalement la même chose que sur le Titanic. Mais en moins intense, forcément. Car les finitions du Titanic sont encore un cran au dessus, la construction encore plus folle, et le niveau de détails, de par la nature même du bateau, bien supérieur. Bref, toutes gammes confondues, il est imbattable à ce jour. Malgré tout ça, ce 10318 demeure une très belle pièce. Et il faut se rendre à l'évidence : si on regarde les grands sets uniquement par le prisme du Titanic 10294, on est condamnés à voir des modèles décevants. Ce que ce Concorde n'est pas, assurément. Petite réflexion post-review : Au cours des dernières années, on a eu une alternance entre les monuments d'une part, et les réalisations techniques et historiques les plus célèbres d'autre part. - le Colisée 10276 en 2020 et la Tour Eiffel 10307 en 2022 - le Titanic 10294 en 2021 et le Concorde en 2023. Auxquels on peut éventuellement greffer la navette spatiale 10283 en 2021 et l'Orient Express 21344 à venir en cette fin d'année. Concernant les réalisations techniques historiques, si on exclut les bagnoles, il ne reste donc plus grand chose de pertinent à faire. En effet, la précédente liste traite l'espace, le ciel, la terre (hors voiture), et la mer. Il resterait éventuellement le monde sous-marin, mais j'imagine mal Lego commercialiser le Titan d'Ocean Gate ni même un sous-marin nucléaire. Au delà de l'aspect polémique, ce sont surtout des engins assez moches que personne ne voudrait exposer chez soi. Comme je le disais il y a 2 ans à la fin de la review du Titanic ( viewtopic.php?f=32&t=12509&hilit=10294 ), il reste la possibilité de faire un grand voilier. Mais il n'est pas du tout évident d'en trouver un qui ferait l'unanimité. Un porte avion pourrait aussi faire un modèle intéressant, mais je pense que le sujet est bien trop touchy pour que Lego s'y attèle. Si vous avez une idée précise sur une réalisation qui pourrait faire suite à ce Concorde, ça m'intéresse ! |
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