Gyrocompa a écrit:Pour les pièces tachées de noir, ça doit être superficiel, donc un bon coup d'éthanol et ça repart !!
Je n'ai jamais essayé l'acétone mais il vaudrait mieux faire un essai, d'ici que ça dissolve le plastique...
Essaie donc d'abord le coton et l'alcool
/Mode chimiste on/
L'acétone va ronger les pièces, c'est sûr à 200%! C'est un des seuls solvants organique à dissoudre les colles cyanoacryliques ("superglue" & co.), donc un pauvre polymère!
Pour vos "remèdes de grand-mère" à base d'oxydants "puissants", je suggère mon explication du phénomène.
Alors les couleurs de nos chères pièces sont dues à de gentils colorants de synthèse, en grande partie constitués de chromophores et autres groupements auxochromes... En gros, ce sont des molécules polyinsaturées et conjuguées plus ou moins aromatiques... Ces molécules sont photosensibles: on peut modifier toutes ces insaturations en les réduisant, i.e. on transforme les insaturations responsables de la couleur en des espèces qui seront moins insaturées, et surtout du coup moins ou plus conjuguées. Ca modifie les transitions électroniques (des électrons pi) entre ces différentes insaturations conjuguées, et ça change les longueurs d'onde associées à ces transitions d'insaturations en insaturations. Et comme on le sait, les couleurs sont associées à différentes longueurs d'onde du spectre de la lumière blanche (en gros de 400 à 800 nm). Bref, les agents oxydants vont ronger plus ou moins en profondeur, et plus ou moins de façon homogène surtout, la surface des pièces. Ainsi, les colorants dénaturés donnant naissance à de nouvelles teintes (comme le superbe blanc jaunit!) sont éliminés avec le polymère plastique. On arrive à une couche inférieure sur laquelle les U.V. n'ont pas (ou moins) dénaturés les molécules colorantes, et on retrouve la couleur d'origine.
@ Gyro: dans la série des oxydants classiques, facilement détournables de la salle de TP, il faudrait essayer avec KMnO4?