[REVIEW] Formule 1 Williams BMW

Vos avis et impressions sur les sets.
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Anio
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Messagepar Anio » Ven Juin 06, 2008 12:42 pm

Vu que je vais me séparer de cette voiture, je délocalise la review. En effet, elle n'est plus dans ma collection. ^^

Référence : 8461
Nom du modèle : Formule 1 Williams BMW
Nombre de pièces : 1483
Année : 2002
Dimensions : 66 x 28 x 15
Niveau de difficulté : 4/5
Note du modèle principal : 4/5
Note du modèle secondaire : -


Le design :

Cette formule 1 Williams BMW (moteur BMW et châssis de l’équipe de Frank Williams ; aujourd’hui BMW et Williams n’évoluent plus dans la même équipe) est très ressemblante à la Silver Champion #8458 sortie 2 ans plus tôt. Cependant, avec l’utilisation des éléments de carroserie "pleins", le rendu est nettement meilleur. La ligne semble beaucoup plus aérodynamique et mieux profilée. En effet, il n’y a pas de trou parsemé sur toute la carrosserie. Les éléments de carrosserie sont placés exactement de la même manière (ou quasiment) que sur la Silver Champion. Malgré cela, la ressemblance n’est pas frappante. Cette Williams ressemblerait presque davantage à la Ferrari #8674, qu’à la Silver Champion.

Les formes et proportions de cette Williams sont là encore un peu meilleures que celles de son ainée la Silver Champion, (sans toutefois égaler la Ferrari). Les lignes sont plus saillantes, ce qui faisait défaut à la F1 #8458. A l’avant, l’aileron a été légèrement revu car avec les pièces de carrosserie pleines, il n’était plus possible d’utiliser des tubes flexibles. Sur le dessus du nez, des plates lisses ont été rajoutées afin qu’il n’y ait plus de trou béant. Comme sur la #8458, il n’y a pas de déflecteurs. Le cockpit est bien fait, les rétroviseurs aussi. J’ai un peu solidifié le volant en rajoutant 2 connecteurs. Par ailleurs, sur le carénage au dessus des pontons, 2 flexibles remplacent les tubes de la #8458. Mais j’ai changé la façon dont ils étaient fixés (les ingénieurs Lego les avaient vraiment mis comme des bourrins ! ;-)). Je les ai attaché à l’arrière (vers les supensions) et au centre. De cette façon, ils décrivent une courbe qui retranscrit vraiment bien la forme réelle de la carrosserie à cet endroit. A l’arrière, les 2 pièces de carroserie blanches sont jolies, elles apportent un contraste avec le bleu sur la partie centrale. Cela dit, du blanc à cet endroit n’est pas forcément judicieux. Il aurait fallu une touche de noir pour modéliser les sorties d’échappements. L’aileron est encore une fois mieux réussi que celui de la Silver Champion. Il est plus lisse, et est orné de jolis stickers. A l’arrière, il y a un feu rouge qui sert à être vu par les autres concurrents en temps de pluie.

Au niveau du bloc moteur, il n’y a rien à redire. C’est superbe, et peut-être même mieux que la Ferrari, surtout au niveau de la tubulure de raccordement aux pots d’échappements. Les pistons bleus sont très originaux. C’est le seul set qui en a. Les radiateurs sont principalement fait avec des crémaillères. En outre, pour le fond plat, les ingénieurs Lego ont fait le choix de conserver les éléments de carrosserie avec des "trous". Par contre, leur couleur argenté est assez curieuse. Mais vu que cela reste discret, il n’y a rien d’alarmant.

Les nouveaux éléments de carrosserie utilisés présentent de grandes surfaces planes (ils ont été conçus tout spécialement pour l’occasion, ils seront ensuite réutilisés sur d’autres sets : les modèles Ferrari, le camion remorqueur #8285, etc...). Ces surfaces sont d’ailleurs nécessaires pour mettre les nombreux autocollants. Certains d’entre eux sont assez difficiles à poser car ils sont très grands (sur les pontons et l’aileron arrière notamment). Les stickers apportent un vrai plus : d’une part parce qu’ils permettent d’identifier la voiture à une Williams BMW, et d’autre part parce que leur impression est très détaillée. Voici quelques exemples : le logo "Williams F1" est écrit en minuscule sous l’insigne BMW du nez, le Bibendum Michelin sur les faces latérales de ce dernier est très joli, le nom du pilote de la voiture est inscrit au dessus du cockpit (j’ai choisi Montoya, et non (Ralph) Schumacher). Le must, ce sont quand même les logos Michelin positionnés sur les triangles de suspensions ! J’adore ! Cependant, du fait que ces derniers sont légèrement bombés, les stickers ont un peu de mal à tenir correctement ; les bords se décollent parfois. Les autocollants argentés sont aussi une très bonne idée. Il y en a sur les jantes par exemple (si, si, regardez bien ! ;-)). Sur les photos, le bleu des autocollants semble différent de celui des éléments de carrosserie. En réalité, il n’en est rien. Mais comment pourrais-je finir de vous parler du design, sans aborder les 4 pièces collectors de ce set ? Et oui, les pneus ! Avec les insignes Michelin imprimés sur leur flanc, ils sont sublimes !


Les fonctionnalités :

Les fonctionnalités sont en tous points identiques à la Silver Champion. On pourrait presque parler de "copier/coller". Le châssis est strictement le même, à la pièce près. On retrouve donc les mêmes critiques que sur le Silver Champion. La direction par crémaillère force un peu. Pour l’actionner, il faut quelque peu malmener le volant, qui a alors tendance à se déformer. C’est pour cela que je l’ai renforcé. Le moteur V10 est bien entendu entraîné par l’essieu arrière. Le mécanisme est composé (dans l’ordre) d’un différentiel (relié au reste par le côté qui a 16 dents), de 2 engrenages de 16 dents, d’une couronne (24 dents), d’un engrenage de 24 dents, et enfin d’un pignon de 8 dents (ces 2 derniers engrenages sont juste derrière le cockpit). Ainsi, lorsque les roues de l’essieu arrière font un tour, le moteur en fait 2 (16/24X3=2). Visuellement, c’est convaincant. Si le moteur avait tourné trop lentement, ça n’aurait pas été crédible (rappelons que le moteur d’une F1 peut tourner à 19000 tours/minute).

Les suspensions sont très réalistes. Ce sont les mêmes que celles de la Silver Champion : les suspensions horizontales absorbent les chocs verticaux. Globalement, ça fonctionne bien. On reprochera malgré tout aux suspensions avant un manque flagrant de fermeté. De plus, leur fonctionnement prolongé peut entraîner une détérioration prématurée de la coque en plastique blanc. Pour remédier à tous ces problèmes, je vous conseille de lire ceci . Par ailleurs, pour fixer les triangles de suspensions, j’ai utilisé des connecteurs gris qui glissent bien (sachant qu’ils ont été créés en 2001, les ingénieurs Lego auraient pu les inclure ; et bien non, ils se sont contentés de reproduire les suspensions de la #8458 sortie en 2000), et non pas des connecteurs à friction comme indiqué dans la notice (je me suis inspiré de la F1 Ferrari pour cette modification). Enfin, il est possible de soulever un pan entier de carrosserie en actionnant le levier présent devant le cockpit. En fait, en tirant le levier, on soulève très légèrement la carrosserie. Ensuite, ce sont les ressorts progressifs qui prennent le relais et qui ouvrent le capot en totalité. Ce n’est certes pas très réaliste (inutile de vous dire que dans la réalité on ne fait pas comme ça pour accéder au moteur ! ;-)), mais c’est très joli.


Le contenu :

Les pièces sont très intéressantes. Vous aurez largement de quoi réaliser votre propre super car. Il y a des roues, 24 éléments de carrosserie (dont 14 bleus vraiment rares), des flexibles, des tubes, des triangles de suspensions, 4 suspensions (unique modèle à les avoir en blanc) et 2 ressorts progressifs. De plus, le contenu de ce modèle étant extrèmement proche de celui de la Silver Champion, vous pourrez sans trop de problèmes refaire les 3 modèles alternatifs de cette dernière. Bref, des heures de construction en perspective !

L’inventaire des pièces : http://www.peeron.com/inv/sets/8461-1


Mon avis :

Cette F1 est vraiment jolie. Elle est mieux réussie que la Silver Champion. La carrosserie bleue et blanche est du plus bel effet (mais avec les stickers et les éléments de carrosserie pleins, le modèle ne ressemble plus beaucoup à un Lego...). Cependant, on ne peut que constater que les évolutions techniques sont minimes, voire insignifiantes. Ce modèle s’adresse donc soit à un collectionneur soit à un AFOL désireux de se procurer quelques pièces peu répandues.


Les photos :

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