
Petite présentation de la Ferrari FXX K, qui est la version circuit de la Ferrari LaFerrari.
C'est une voiture qui date tout de même de plus de 10 ans. C'est assez inhabituel dans le cadre des commercialisations Lego. Et il n'en est sorti que 32 exemplaires des ateliers Ferrari. Difficile de faire plus rare ! Je ne vais pas vous étaler les performances du bestiau, mais nul doute que vous êtes satellisé avant même d'être à la moitié de l'accélération. Un vrai missile !


Cette voiture intègre bien sûr la "collection" des supercars midi-scale que l'on connait depuis plusieurs années en Lego Technic.
Voici les petites infos du set :
- 897 pièces
- 60€
- sachets numérotés de 1 à 6
- une planche de sticker aussi velue qu'inutile.
La voici d'ailleurs :
Balaise, hein ?

Du côté des nouvelles pièces, on en a 2 :
- un passage de roues en 1 tenon d'épaisseur : plutôt pratique pour avoir des design plus plats. La courbure en 2 tenons des anciens passages de roues pouvait aussi rendre l'intégration plus difficile dans certains cas
- une biellette 4L. Cela va dans le sens de la miniaturisation de la mécanique, notamment au niveau des essieux, et ce bien que la pièce soit ici utilisée pour les portes en élytre.
Du côté de la construction, le modèle est bien fichu. On est dans le haut du panier, cela ne fait pas de doute. Les agencements sont complexes pour donner des angles aussi précis que possible, un peu dans la veine de ce que l'on retrouve dans les supercars 1:8.
Dans les autres aspects appréciables, il y a les stickers inutiles : comme d'habitude, je ne les ai pas mis, et le modèle final n'en souffre absolument pas. On a le logo Ferrari à l'avant. Personnellement, c'est tout ce que je demande.

La sculpture de l'ensemble est excellente, avec un nez plongeant et affuté. Le spoiler avant gris clair n'est pas ce que je préfère, mais c'est conforme à la FXX K. Au pire, ceux qui préfèrent la version originale auront vite fait de modifier les quelques pièces concernées en rouge.
Comme sur la plupart des voitures à cette échelle, la partie arrière des passages de roues avant est approximative. Dommage.

Sur la partie centrale, la bulle est parfaitement gérée. On n'a pas l'impression d'avoir un quadrilatère avec des bords arrondis. L'angle des montants du pare-brise y est sûrement pour beaucoup dans cette fluidité. La HOG est discrète, les rétroviseurs finement réalisés et bien plus solides qu'il n'y paraissent, quant à la porte, elle dispose d'un joli creux pour la prise d'air. C'est du beau travail dans l'ensemble !
Le seul truc qui manque un peu d'harmonie, c'est le petit panel noir

Sur une vue de dessus, la fluidité vers l'arrière est plutôt bonne. Le faible nombre de panels permet d'avoir un design efficace.
La partie fuyante derrière l'habitacle me paraissait "épaisse", mais en fait, c'est tout à fait conforme à la vrai voiture. La pente est faible, comme en vrai.
Sur les côtés, le carénage réalisé en une multitude de petits morceaux manque peut-être un peu de fluidité ; rien de dramatique cependant.
Une vue de 3/4 arrière, où l'on peut voir que l'attention portée à la carrosserie porte ses fruits : on a quelque chose de bien fini dans l'ensemble, avec très peu de trous.
Et la face arrière, avec un design propre et un diffuseur tranchant. On appréciera aussi les finitions studful dans les coins ; le sens du détail.

Du côté des fonctions, on est plutôt bien servi. D'abord, on a les ouvrants : le coffre, les portes en élytre et le capot moteur.
Chacun d'eux tient parfaitement en position ouverte. Dans le coffre à l'avant, on peut mettre un volume de 2 tenons x 5 tenons x 6 plates. C'est peu, mais c'est normal pour une Ferrari.

Le mouvement en élytre des portes est étonnamment bien géré malgré la taille somme toute très raisonnable du set. On nuancera toutefois la capacité à entrer dans la voiture. La complexité de la construction de la porte la rend épaisse. Donc à moins de se faxer, il semble difficile, pour ne pas dire impossible, d'imaginer un personnage rentrer dans l'habitacle.
A l'arrière, une barre de maintien permet de fixer le capot en position haute ; simple et pratique.
La direction se contrôle depuis la HOG : 12t/12t, puis 12t/crémaillère. Le rayon de braquage est de 40 cm, c'est convenable.
Quant à la transmission, vous avez évidemment remarqué que l'on a un différentiel. Et pour cela, Lego a déporté le mécanisme un peu à la manière d'un pont portique (mais horizontalement), avec des renvois 20t/12t. Ce n'est pas hyper réaliste, mais c'est largement préférable à une absence de différentiel. Accessoirement, ce détour rajoute une multiplication supplémentaire dans le mécanisme, ce qui n'est pas pour déplaire au niveau des pistons.
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Globalement, si on est sensible au format, j'estime que l'on sur un très bon set. Je ne vous dis pas que le modèle est parfait. Mais je ne lui trouve pas vraiment de défaut qui saute aux yeux. Et ça, c'est souvent un bon signe.
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